En 1816 à Paris, dans le quartier du Marais où se situent les principales
entreprises de l'industrie pharmaceutique naissante,
Jean Antoine Brutus Menier
vend des produits chimiques et des poudres médicamenteuses de sa fabrication.
Il a acquis des qualifications en pharmacie dans une officine de La Flêche
puis à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris.
De son père, il tient le sens du commerce.
Son originalité : enrober ses pastilles pectorales et autres médicaments
d'une fine pellicule de chocolat pour en masquer le goût.
Son ambition : produire des poudres de qualité dont il garantit l'origine,
l'homogénéité et la pureté.
Sa solide réputation et la notoriété grandissante de sa
Maison Centrale de Droguerie
le mènent à acquérir un fonds
de chocolaterie en 1825 et à louer, avec un bail de 15 ans, un moulin
hydraulique sur la Marne assorti d'un terrain de 3 hectares.
C'est ainsi qu'il s'installe dans la commune de Noisiel qui
compte alors à peine plus d'une centaine d'habitants.